Aaaah, je le savais, je ne vais pas pouvoir me consacrer entièrement à ce challenge ^^; Mais je tenterai de faire de mon mieux!
En ce mois de mars, j'ai eu quelques congés, et ceux-ci sont toujours synonyme de "voyage" pour moi. Il est assez rare que je ne profite pas d'une virée loin de chez moi quand je dispose de plus d'une semaine de congés. J'ai donc plutôt consacré mon temps à visiter le Gard et le Vaucluse plutôt que de bouquiner XD Et ce n'est pas avec l'approche imminente de mon nouveau voyage au Japon en mai (le 6ème pour être précise), que je vais lire plus.
J'ai pu quand même compléter 2 rubriques malgré mes escapades. Bon, j'avoue: au début, je voulais être plutôt sérieuse et réellement lire que des livres disons "adulte", mais ca ne va pas forcément de pair avec les livres que j'ai empilé au fil des années. Et comme je continue à lire d'autres choses à côté, ben je triche un petit peu... Non, le principe de ce challenge, c'est de lire de tout. Non? ^^
A book from your childhood (une livre de votre enfance)
(06/50)
La petite princesse
Frances H. Burnett
Il s'agit tout simplement du roman originel du dessin animé japonais que nous connaissons en France sous le nom de "Princesse Sarah". En voilà une histoire qui rappelle des souvenirs d'enfance passée devant les dessins animés qui étaient diffusés à cette époque, et où la vie n'était vraiment pas rose.
Pour les personnes ayant vu la version animée, le roman n'a aucun secret. Tout a été retranscrit, si mes souvenirs ne me jouent pas des tours. Par contre, une différence des plus importantes est à signaler: l'anime se plait à nous montrer avant tous les malheurs de la pauvre Sarah, maltraitée dans la quasi-totalité des épisodes; alors que le livre ne s'attarde pas autant sur la description de cette misère. Elle est bien présente, mais comme le roman est surtout accès sur les ressentis de la petite fille, on a l'impression de ne pas percevoir cette partie de sa vie aussi durement. La narration préfère nous décrire les moments de joie de l'enfant, que ca soit pendant ces moments de faste, ou bien ces moments de rêverie où Sarah s'invente des histoires plus ou moins merveilleuses, mais tellement plus plaisantes que sa réelle condition.
Sarah nous est montrée comme une enfant mature, qui a reçu une éducation de princesse et qui malgré tout, se comporte comme une princesse (dans le bon sens tout de même). Elle ne se départit pas de son côté fier et un petit peu hautain, mais le roman étant peu accès sur ses malheurs, je n'ai pas vraiment trouvé d'empathie pour cette enfant. Je comprends un peu Mlle Mingin et Lavinia qui ne l'apprécient guère. Aussi gentille qu'elle soit avec ses deux amies, Ermengarde et Lottie, on ne nous cache pas sa vision de ces enfants qui sont moins gâtées qu'elle sur le plan intellectuel. Et grâce à ses connaissances, elle est gardée non pas comme bonne à tout faire (fille des cuisine), mais comme aide aux autres élèves, et coursiers. Il est souvent dit qu'elle n'est pas comme la pauvre Becky. La version animée m'avait habitué à une version finalement plus utopique et plus gentille. Mais la version du roman la rend plus humaine, et plus réelle. Fidèle à son éducation, et se campant sur le peu qu'il lui reste, elle survit comme elle peut à ses malheurs.
La lecture était plaisante. Comme on peut l'attendre d'un roman jeunesse. Par contre, j'ai été assez horrifiée par le nombre plus qu'important de coquilles que l'édition que j'avais entre les mains comportaient (c'est celle de l'image). Je veux bien en voir une ou deux, mais là, ca a dépassé les dix sur moins de 300 pages (et il y a des illustrations en plus). Bravo pour un livre jeunesse...
A book that made you cry (Un livre qui vous a fait pleurer)
(07/50)
I'll
Hiroyuki Asada
Voilà une de mes triches comme j'aime à les appeler XD En commençant ce challenge, je ne voulais pas y mettre de mangas. Mais force est de constater que cette série m'a touché, et que j'ai voulu l'ajouter à la liste. Une amie que je ne vois pas souvent m'avait proposé de lui emprunter des mangas de sa collection assez conséquente, et c'est ce titre que j'avais choisi, parce qu'il m'intriguait. J'en avais entendu que du bien, et malgré qu'il parle de basket (je ne saurais expliquer pourquoi ce sport me révulse autant), je l'ai tenté. Au vu du temps entre chacune de nos rencontres, j'ai décidé de lire les 14 tomes de I'll le plus rapidement possible en mars pour les rendre à mon amie pendant mes vacances.
Ah, qu'est ce que j'aime les mangas de sport! Je ne peux pas le nier! Surtout quand le sport est si bien raconté, avec une vraie tension pendant les matchs! C'est justement le dernier qui m'a tiré quelques larmes. Pourtant, ce sont des sujets si récurrents du genre, mais le mangaka a un vrai don pour dépeindre des sentiments.
Un beau dessin, des actions clairs, on comprend ce qu'il se passe, même pendant les matchs. Par contre, le mangaka pèche un peu sur le découpage de sa narration. Il est évident que certains comme Tachibana ou Hiiragi soient plus mis en avant, mais on ne peut s'empêcher d'être un peu frustré sur le manque de développement sur d'autres (même au sein de l'école principale). Il y a pas mal de personnages qui nous sont présentés, mais finalement, une partie d'entre eux n'ait que survolé, ce qui est bien dommage. De plus, je suis aussi assez triste que la partie sur le basket féminin soient aussi anecdotique. On se demande même pourquoi elle a été abordé.
Comme son titre l'indique, l'un des thèmes principaux de ce manga est le futur. Qu'ils soient en première ou en dernière année de lycée, les personnages d'I'll sont confrontés à leur futur, et on leur demande de faire certains choix. Des choix cruciaux, de ceux à prendre pour ne pas louper le coche. C'est sans conteste le point fort du manga. Les caractères bien trempés de tout ce petit monde font des étincelles, et chacun tente de vivre sa jeunesse comme il l'entend. Le récit tout en justesse, nous plonge dans nos propres souvenirs de cette période charnière de notre vie.
Un gros gros moins par contre pour la mélancolie sous-jacente de l'oeuvre que j'ai que très très moyennement apprécié. Du genre: on veut vous raconter une histoire joyeuse, mais finalement, elle ne l'est pas tant que ca, mais en fait, si, et pis, non... Et ca a le don de me gâcher une bonne histoire. Ce qui n'est pas entièrement faux avec cette série.
Définitivement un must-have pour les fans de séries de sport, malgré certaines inégalités dans la narration.
En ce mois de mars, j'ai eu quelques congés, et ceux-ci sont toujours synonyme de "voyage" pour moi. Il est assez rare que je ne profite pas d'une virée loin de chez moi quand je dispose de plus d'une semaine de congés. J'ai donc plutôt consacré mon temps à visiter le Gard et le Vaucluse plutôt que de bouquiner XD Et ce n'est pas avec l'approche imminente de mon nouveau voyage au Japon en mai (le 6ème pour être précise), que je vais lire plus.
J'ai pu quand même compléter 2 rubriques malgré mes escapades. Bon, j'avoue: au début, je voulais être plutôt sérieuse et réellement lire que des livres disons "adulte", mais ca ne va pas forcément de pair avec les livres que j'ai empilé au fil des années. Et comme je continue à lire d'autres choses à côté, ben je triche un petit peu... Non, le principe de ce challenge, c'est de lire de tout. Non? ^^
A book from your childhood (une livre de votre enfance)
(06/50)
La petite princesse
Frances H. Burnett
Il s'agit tout simplement du roman originel du dessin animé japonais que nous connaissons en France sous le nom de "Princesse Sarah". En voilà une histoire qui rappelle des souvenirs d'enfance passée devant les dessins animés qui étaient diffusés à cette époque, et où la vie n'était vraiment pas rose.
Pour les personnes ayant vu la version animée, le roman n'a aucun secret. Tout a été retranscrit, si mes souvenirs ne me jouent pas des tours. Par contre, une différence des plus importantes est à signaler: l'anime se plait à nous montrer avant tous les malheurs de la pauvre Sarah, maltraitée dans la quasi-totalité des épisodes; alors que le livre ne s'attarde pas autant sur la description de cette misère. Elle est bien présente, mais comme le roman est surtout accès sur les ressentis de la petite fille, on a l'impression de ne pas percevoir cette partie de sa vie aussi durement. La narration préfère nous décrire les moments de joie de l'enfant, que ca soit pendant ces moments de faste, ou bien ces moments de rêverie où Sarah s'invente des histoires plus ou moins merveilleuses, mais tellement plus plaisantes que sa réelle condition.
Sarah nous est montrée comme une enfant mature, qui a reçu une éducation de princesse et qui malgré tout, se comporte comme une princesse (dans le bon sens tout de même). Elle ne se départit pas de son côté fier et un petit peu hautain, mais le roman étant peu accès sur ses malheurs, je n'ai pas vraiment trouvé d'empathie pour cette enfant. Je comprends un peu Mlle Mingin et Lavinia qui ne l'apprécient guère. Aussi gentille qu'elle soit avec ses deux amies, Ermengarde et Lottie, on ne nous cache pas sa vision de ces enfants qui sont moins gâtées qu'elle sur le plan intellectuel. Et grâce à ses connaissances, elle est gardée non pas comme bonne à tout faire (fille des cuisine), mais comme aide aux autres élèves, et coursiers. Il est souvent dit qu'elle n'est pas comme la pauvre Becky. La version animée m'avait habitué à une version finalement plus utopique et plus gentille. Mais la version du roman la rend plus humaine, et plus réelle. Fidèle à son éducation, et se campant sur le peu qu'il lui reste, elle survit comme elle peut à ses malheurs.
La lecture était plaisante. Comme on peut l'attendre d'un roman jeunesse. Par contre, j'ai été assez horrifiée par le nombre plus qu'important de coquilles que l'édition que j'avais entre les mains comportaient (c'est celle de l'image). Je veux bien en voir une ou deux, mais là, ca a dépassé les dix sur moins de 300 pages (et il y a des illustrations en plus). Bravo pour un livre jeunesse...
A book that made you cry (Un livre qui vous a fait pleurer)
(07/50)
I'll
Hiroyuki Asada
Voilà une de mes triches comme j'aime à les appeler XD En commençant ce challenge, je ne voulais pas y mettre de mangas. Mais force est de constater que cette série m'a touché, et que j'ai voulu l'ajouter à la liste. Une amie que je ne vois pas souvent m'avait proposé de lui emprunter des mangas de sa collection assez conséquente, et c'est ce titre que j'avais choisi, parce qu'il m'intriguait. J'en avais entendu que du bien, et malgré qu'il parle de basket (je ne saurais expliquer pourquoi ce sport me révulse autant), je l'ai tenté. Au vu du temps entre chacune de nos rencontres, j'ai décidé de lire les 14 tomes de I'll le plus rapidement possible en mars pour les rendre à mon amie pendant mes vacances.
Ah, qu'est ce que j'aime les mangas de sport! Je ne peux pas le nier! Surtout quand le sport est si bien raconté, avec une vraie tension pendant les matchs! C'est justement le dernier qui m'a tiré quelques larmes. Pourtant, ce sont des sujets si récurrents du genre, mais le mangaka a un vrai don pour dépeindre des sentiments.
Un beau dessin, des actions clairs, on comprend ce qu'il se passe, même pendant les matchs. Par contre, le mangaka pèche un peu sur le découpage de sa narration. Il est évident que certains comme Tachibana ou Hiiragi soient plus mis en avant, mais on ne peut s'empêcher d'être un peu frustré sur le manque de développement sur d'autres (même au sein de l'école principale). Il y a pas mal de personnages qui nous sont présentés, mais finalement, une partie d'entre eux n'ait que survolé, ce qui est bien dommage. De plus, je suis aussi assez triste que la partie sur le basket féminin soient aussi anecdotique. On se demande même pourquoi elle a été abordé.
Comme son titre l'indique, l'un des thèmes principaux de ce manga est le futur. Qu'ils soient en première ou en dernière année de lycée, les personnages d'I'll sont confrontés à leur futur, et on leur demande de faire certains choix. Des choix cruciaux, de ceux à prendre pour ne pas louper le coche. C'est sans conteste le point fort du manga. Les caractères bien trempés de tout ce petit monde font des étincelles, et chacun tente de vivre sa jeunesse comme il l'entend. Le récit tout en justesse, nous plonge dans nos propres souvenirs de cette période charnière de notre vie.
Un gros gros moins par contre pour la mélancolie sous-jacente de l'oeuvre que j'ai que très très moyennement apprécié. Du genre: on veut vous raconter une histoire joyeuse, mais finalement, elle ne l'est pas tant que ca, mais en fait, si, et pis, non... Et ca a le don de me gâcher une bonne histoire. Ce qui n'est pas entièrement faux avec cette série.
Définitivement un must-have pour les fans de séries de sport, malgré certaines inégalités dans la narration.