Vendredi 14 août 2015 à 2:15

De temps à autre, j'ai l'impression de me rappeler que j'ai un blog et que je voulais le remplir. Alors, quand le courage me prend d'écrire mes pavés, je me lance.
Quelques mois sont passés depuis mars, et ce challenge ne progresse pas beaucoup. Il faut dire qu'il y a eu un voyage au Japon en mai qui a su m'occuper pendant avril et mai (il faut bien préparer la chose quand on organise tout soi-même) et ensuite, la Japan Expo à Paris a bien rempli une semaine de vacances en juillet. Le fait que ma pile de mangas a commencé à flirter avec les hauteurs a fini de me convaincre qu'il fallait lui consacrer un peu de temps au détriment du reste. 
Me voici maintenant mi-aout, et je n'ai rajouté que 5 ouvrages à ma liste. La pile de mangas est redevenue plus raisonnable et la pause dans les publications pendant l'été m'a permis de rattraper le retard. Pendant ce temps, j'ai monté une autre pile, pour les livres de ce challenge. Il ne manque plus qu'à les lire maintenant. 

A book based entirely on its cover (un livre choisi pour sa couverture)
(08/50)

Le mot qui arrêta la guerre
Audrey Alwett - Ein Lee
http://www.nobi-nobi.fr/wp-content/uploads/2015/03/nobinobi-Mot_couverture.jpgSynopsis (Nobi Nobi):
Au petit matin, quand le soleil étend ses rayons, que les grues s’envolent vers le ciel et que les carpes se réveillent, le lac Yamagata est le plus bel endroit de la Terre. C’est là que Seï y trace ses plus jolies calligraphies, c’est là que son frère Shigeru y fait ses plus vivants origamis. Mais voilà que le daimyô déclare la guerre à son voisin. Tout homme âgé d’au moins seize ans sera contraint de se battre sous sa bannière. Shigeru devra partir et peut-être mourir. Le jeune Seï va alors tout tenter pour convaincre le daimyô de renoncer à cette guerre. En trois jours, il peindra trois calligraphies. Trois mots pour arrêter la guerre, trois mots pour sauver son frère.

C'est plus précisément pour le dessin en général que j'ai acheté ce volume. Je ne m'étais tellement pas renseignée, qu'une fois entre mes mains, je me suis étonnée de me retrouver avec un livre pour enfants, avec le format qui va avec. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, juste que les aperçus des dessins me plaisaient énormément. 
Un très beau conte rempli de poésie et de sagesse. Les deux frères sont attachants et leur histoire et leur combat sont sincèrement touchants. Les dessins tiennent toutes leurs promesses et enchantent le lecteur. Je suis tout particulièrement séduite par les couleurs et jeux de lumière absolument superbes. La dessinatrice sait rendre ces planches vivantes, offrant un vrai régal pour les yeux.
Le tout étant sublimé par l'édition de Nobi Nobi qui, une fois de plus, nous prouve qu'ils savent faire de vrais écrins pour leur publication. C'est un vrai plaisir à tenir entre les mains. 
Finalement, pour la Japan Expo, j'ai pu rencontrer la dessinatrice. Ne voulant pas abîmé mon ouvrage, je ne l'ai pas amené. A la place, j'ai pu me procurer le très beau shikishi proposé par l'éditeur. J'ai ainsi pu échanger quelques mots avec cette dame des plus agréables. 
Un ouvrage à mettre dans le plus de mains possible! 


A book you can finish in a day (un livre qu'on peut lire en un jour)
(09/50)

Le Petit Prince
Antoine de Saint-Exupéry 
http://images.noosfere.org/couv/f/foliojr0453-1987.jpgJe ne pense plus à avoir à présenter ce livre et son résumé, un aviateur qui rencontre un petit garçon dans le désert, il s'agit bien évidement du Petit Prince et celui-ci lui raconte son voyage et ses rencontres. Ce livre tant apprécié à travers le monde. Ce livre que je n'avais lu qu'une seule fois jusqu'à maintenant. Ce livre que je n'avais pas aimé.
On me l'avait offert alors que j'étais enfant, et je n'avais vraiment pas apprécié son absurdité apparente. Je n'avais pas compris ce que ce livre voulait me dire, et ne lui avait trouvé aucun intérêt. Je me devais de lui donner une nouvelle chance une fois adulte. Ce que j'ai enfin pu faire. Ma nouvelle impression est mitigé: j'ai enfin pu apprécier l'histoire par sa critique de l'humanité ainsi que les différentes réflexions qu'elle propose, mais, malgré tout, je reste hermétique à sa poésie. Aussi belle soit-elle, l'oeuvre ne me plait pas plus que ca. Je ne nie pas sa qualité, mais, son style ne me parle pas plus maintenant, qu'il ne me parlait quand j'étais enfant. Et surtout, c'est une histoire bien trop mélancolique pour me plaire. 
Je lui redonnerai une chance, un jour. Surement... 



 
A funny book (un livre comique) 
(10/50)

Demain j'arrête!
Gilles Legardinier
http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/POC/P3/9782266233040.jpgSynopsis:
Et vous, quel est le truc le plus idiot que vous ayez fait de votre vie ?
Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu'elle n'a pourtant jamais vu – obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier...
Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons-nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?


Une de mes collègues m'avait très très chaudement conseillé un autre roman de cet auteur (Complètement cramé pour ne pas le citer), que j'avais bien aimé. Je me suis donc laissée tenter par d'autres de ses oeuvres. 
Une chose est à noter: M. Legardinier est très doué pour nous pondre des personnages plus que hauts en couleur. Je dirai même plus, complètement à part dans leur genre. Le synopsis nous présente une héroïne farfelue, mais ce n'est rien comparé à ce qu'elle accomplit dans le roman. On en vient à se demander où l'auteur va chercher de telles idées. En tout cas, il est très agréable de voir avec quelle facilité ce monsieur a su raconter les déboires amoureux de cette femme. 
On se dit qu'aussi bizarre qu'on s'imagine être, on est loin d'arriver au niveau de Julie (ou bien, on ne s'en rend pas compte, et dans ce cas, on plait les gens qui nous côtoient XD). Aussi exagérées que soient ses actions et réactions, on se dit quand même qu'on aimerait avoir autant d'audace qu'elle parfois. 
La lecture est toujours aussi agréable et fluide. Le texte est simple et dynamique. On ne s'ennuie pas du tout. 
Un bon moment. 


A book set somewhere you're always wanted to visit (un livre dont l'histoire se déroule dans un lieu que tu rêves de visiter)
(11/50)

JAPON - Miscellanées
Chantal Deltenre - Maximilien Dauber
http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/POC/P3/9782266244909.jpgSynopsis:
Geisha et cosplay, haïku et mangas, art du thé et voie du sabre, bentô et MacDo, sumo et base-ball, kimono et bondage... Au Pays du Soleil Levant, l'harmonie naît des contraires et les paradoxes conduisent à la voie du zen. Le Japon se visite au gré du vent dans les cerisiers en fleur. Il se découvre dans des instantanés, des estampes délicates. Il ne s'explique pas, il se donne dans une multitude de détails. Il ne se comprend pas, il se ressent au fil de pérégrinations sans but, l'esprit ouvert à mille particularités.


Bon, oui, je triche. Je suis déjà allée au Japon. Six fois pour être plus précise. Mais, je n'ai pas fini d'en faire le tour. Comme je dis toujours, le Japon, c'est comme la France, on en a jamais fini de le visiter. Et donc, c'est parce qu'il me reste encore de nombreuses choses à y voir qu'il reste un endroit que je veux visiter.
Ces miscellanées ne m'ont pas enchantées autant que je l'espérais.  De très nombreux points sont pertinents et concis, alors que d'autres m'ont paru très élitistes. Au moins, ce livre n'aura fait découvrir pas mal d'haïku. Je tiens à préciser que j'en suis aussi fan que la poésie... (ironie!!!!). Depuis plus de 15 ans que je côtoie ce pays de plus ou moins loin, je me suis intéressée à sa culture, mais malgré tout, à de nombreux moments, je me suis sentie très dépaysée par ce que je lisais. Surtout sur les paragraphes de certaines oeuvres littéraires (Notes de ma cabane de moine, Cent phrases pour éventails) ou encore quand on tente de nous expliquer des conceptions abstraites propres aux Japonais (tels que le mono no aware ou l'amaé). Très intéressant, mais toujours durs à saisir pleinement. 
Par contre, certains aspects plus "moderne" sont décrits de manière maladroite. Par exemple:
OTAKU. Les otaku sont des jeunes vivant en quasi-reclus, s'adonnant jusqu'à l'obsession à leur passion des manga et s'identifiant aux héros des anime, films et séries d'animation, et autres jeux video.
Le mot vient de o (préposition honorifique) et de taku (chez soi). Ce mode de vie touche désormais toute une partie de la jeunesse japonaise.
Le quartier d'Akihabara (d'après le nom de la station de métro), surnommé Akiba, est réputé pour être le repaire des otaku, également de nouvelles technologies. 
Un terme plus récent, hikikomori, désigne au Japon ces personnes qui restent cloitrées chez elles. Mais elles ne sont pas toutes fanatiques des mondes virtuels. 
Je ne me lancerai pas dans les explications du pourquoi ce paragraphe me hérisse le poil au plus haut point, mais il est assez triste de voir autant d'imprécisions sur des termes si commun, alors que d'autres bien plus complexes semblent bien expliqués. 
Il est dit aussi que le premier chef-d'oeuvre du studio Ghibli est Nausicaa de la vallée du vent sorti en 1984. Or le studio n'a été créé qu'en 1985. Je suis pointilleuse, mais c'est quand je vois les approximations sur les sujets que je connais que je me mets à douter du reste du livre. 
Au vu du contenu très poussé de certains paragraphes élitistes, on peut se dire que l'ouvrage est avant tout adressé aux personnes appréciant les aspects les plus anciens du Japon. Il est donc dommage de voir autant d'erreurs sur les aspects les plus modernes de l'archipel. 
Allez, un dernier pour la route sur le paragraphe du MANGA avec ce magnifique jugement: "Du merveilleux Quartier lointain de Jiro Taniguchi au récit bas de gamme de Dragon Ball en passant par Death Note..." (et je ne suis pas fan de DB pourtant). 


A book based on or turned into a TV show (un livre inspiré de/qui a inspiré une série télévisée)
(12/50)

Le roman de Jiraiya
Akira Higashiyama - Masashi Kishimoto 
http://ecx.images-amazon.com/images/I/51mZczZ2akL._SX325_BO1,204,203,200_.jpgSynopsis: 
Le village de Ton est anéanti ! Seule l’utilisation d’un sort interdit peut expliquer sa disparition. Naruto et Tsuyu sont chargés d’enquêter sur la disparition du village, mais un imprévu les fait changer de mission : Renge aurait déserté le village. Ils doivent le retrouver pour le supprimer…
Jiraya rapporte cette mission difficile, entre devoir et amitié, dans son Récit qui inspirera Minato Namikaze, son élève, dans le choix du prénom de son fils, le Naruto que nous connaissons bien !


On se doute bien qu'il ne faut pas s'attendre à de la grande littérature avec ce roman, et en effet, ses dialogues très enfantins sont au rendez-vous. Il est quand même plaisant de découvrir cette histoire qui a fait beaucoup parlé d'elle dans les pages du manga Naruto. La lecture est bien évidement très aisée et rapide. A l'instar de l'oeuvre principale, le roman divertit avec une galerie de personnages agréables. On s'amuse à trouver les similitudes avec l'histoire de son "auteur", Jiraiya". La fin de l'ouvrage semble plutôt précipitée, donnant un gout d'inachevé qui m'a un peu déçu. On s'est donné la peine de détailler certains personnages, mais on ne les exploite pas entièrement. Dommage. 
Pour les fans du manga originel, qui retrouveront l'univers des ninjas avec plaisir. 
 

Dimanche 12 avril 2015 à 3:19

Aaaah, je le savais, je ne vais pas pouvoir me consacrer entièrement à ce challenge ^^; Mais je tenterai de faire de mon mieux!
En ce mois de mars, j'ai eu quelques congés, et ceux-ci sont toujours synonyme de "voyage" pour moi. Il est assez rare que je ne profite pas d'une virée loin de chez moi quand je dispose de plus d'une semaine de congés. J'ai donc plutôt consacré mon temps à visiter le Gard et le Vaucluse plutôt que de bouquiner XD Et ce n'est pas avec l'approche imminente de mon nouveau voyage au Japon en mai (le 6ème pour être précise), que je vais lire plus. 
J'ai pu quand même compléter 2 rubriques malgré mes escapades. Bon, j'avoue: au début, je voulais être plutôt sérieuse et réellement lire que des livres disons "adulte", mais ca ne va pas forcément de pair avec les livres que j'ai empilé au fil des années. Et comme je continue à lire d'autres choses à côté, ben je triche un petit peu... Non, le principe de ce challenge, c'est de lire de tout. Non? ^^


A book from your childhood (une livre de votre enfance)
(06/50)

La petite princesse
Frances H. Burnett
http://ecx.images-amazon.com/images/I/51%2B2RfS6RQL._SY344_BO1,204,203,200_.jpgIl s'agit tout simplement du roman originel du dessin animé japonais que nous connaissons en France sous le nom de "Princesse Sarah". En voilà  une histoire qui rappelle des souvenirs d'enfance passée devant les dessins animés qui étaient diffusés à cette époque, et où la vie n'était vraiment pas rose.
Pour les personnes ayant vu la version animée, le roman n'a aucun secret. Tout a été retranscrit, si mes souvenirs ne me jouent pas des tours. Par contre, une différence des plus importantes est à signaler: l'anime se plait à nous montrer avant tous les malheurs de la pauvre Sarah, maltraitée dans la quasi-totalité des épisodes; alors que le livre ne s'attarde pas autant sur la description de cette misère. Elle est bien présente, mais comme le roman est surtout accès sur les ressentis de la petite fille, on a l'impression de ne pas percevoir cette partie de sa vie aussi durement. La narration préfère nous décrire les moments de joie de l'enfant, que ca soit pendant ces moments de faste, ou bien ces moments de rêverie où Sarah s'invente des histoires plus ou moins merveilleuses, mais tellement plus plaisantes que sa réelle condition.
Sarah nous est montrée comme une enfant mature, qui a reçu une éducation de princesse et qui malgré tout, se comporte comme une princesse (dans le bon sens tout de même). Elle ne se départit pas de son côté fier et un petit peu hautain, mais le roman étant peu accès sur ses malheurs, je n'ai pas vraiment trouvé d'empathie pour cette enfant. Je comprends un peu Mlle Mingin et Lavinia qui ne l'apprécient guère. Aussi gentille qu'elle soit avec ses deux amies, Ermengarde et Lottie, on ne nous cache pas sa vision de ces enfants qui sont moins gâtées qu'elle sur le plan intellectuel. Et grâce à ses connaissances, elle est gardée non pas comme bonne à tout faire (fille des cuisine), mais comme aide aux autres élèves, et coursiers. Il est souvent dit qu'elle n'est pas comme la pauvre Becky. La version animée m'avait habitué à une version finalement plus utopique et plus gentille. Mais la version du roman la rend plus humaine, et plus réelle. Fidèle à son éducation, et se campant sur le peu qu'il lui reste, elle survit comme elle peut à ses malheurs.
La lecture était plaisante. Comme on peut l'attendre d'un roman jeunesse. Par contre, j'ai été assez horrifiée par le nombre plus qu'important de coquilles que l'édition que j'avais entre les mains comportaient (c'est celle de l'image). Je veux bien en voir une ou deux, mais là, ca a dépassé les dix sur moins de 300 pages (et il y a des illustrations en plus). Bravo pour un livre jeunesse...



A book that made you cry (Un livre qui vous a fait pleurer)
(07/50)

I'll
Hiroyuki Asada
http://img.manga-sanctuary.com/i-ll-crazy-k-zu-basketball-club-manga-volume-1-tonkam-3784.jpg?1428798174Voilà une de mes triches comme j'aime à les appeler XD En commençant ce challenge, je ne voulais pas y mettre de mangas. Mais force est de constater que cette série m'a touché, et que j'ai voulu l'ajouter à la liste. Une amie que je ne vois pas souvent m'avait proposé de lui emprunter des mangas de sa collection assez conséquente, et c'est ce titre que j'avais choisi, parce qu'il m'intriguait. J'en avais entendu que du bien, et malgré qu'il parle de basket (je ne saurais expliquer pourquoi ce sport me révulse autant), je l'ai tenté. Au vu du temps entre chacune de nos rencontres, j'ai décidé de lire les 14 tomes de I'll le plus rapidement possible en mars pour les rendre à mon amie pendant mes vacances.
Ah, qu'est ce que j'aime les mangas de sport! Je ne peux pas le nier! Surtout quand le sport est si bien raconté, avec une vraie tension pendant les matchs! C'est justement le dernier qui m'a tiré quelques larmes. Pourtant, ce sont des sujets si récurrents du genre, mais le mangaka a un vrai don pour dépeindre des sentiments.
Un beau dessin, des actions clairs, on comprend ce qu'il se passe, même pendant les matchs. Par contre, le mangaka pèche un peu sur le découpage de sa narration. Il est évident que certains comme Tachibana ou Hiiragi soient plus mis en avant, mais on ne peut s'empêcher d'être un peu frustré sur le manque de développement sur d'autres (même au sein de l'école principale). Il y a pas mal de personnages qui nous sont présentés, mais finalement, une partie d'entre eux n'ait que survolé, ce qui est bien dommage. De plus, je suis aussi assez triste que la partie sur le basket féminin soient aussi anecdotique. On se demande même pourquoi elle a été abordé. 
Comme son titre l'indique, l'un des thèmes principaux de ce manga est le futur. Qu'ils soient en première ou en dernière année de lycée, les personnages d'I'll sont confrontés à leur futur, et on leur demande de faire certains choix. Des choix cruciaux, de ceux à prendre pour ne pas louper le coche. C'est sans conteste le point fort du manga. Les caractères bien trempés de tout ce petit monde font des étincelles, et chacun tente de vivre sa jeunesse comme il l'entend. Le récit tout en justesse, nous plonge dans nos propres souvenirs de cette période charnière de notre vie.
Un gros gros moins par contre pour la mélancolie sous-jacente de l'oeuvre que j'ai que très très moyennement apprécié. Du genre: on veut vous raconter une histoire joyeuse, mais finalement, elle ne l'est pas tant que ca, mais en fait, si, et pis, non... Et ca a le don de me gâcher une bonne histoire. Ce qui n'est pas entièrement faux avec cette série. 
Définitivement un must-have pour les fans de séries de sport, malgré certaines inégalités dans la narration.

Lundi 2 mars 2015 à 2:01

 J'ai mis un peu de coeur à l'ouvrage pour ce second mois de l'année, donc je suis plutôt contente de mes lectures! Ce n'est pas moins de 4 livres qui ont été finis (oui, que 4, mais c'est déjà pas mal pour moi!) 

A book with more than 500 pages (un livre de plus de 500 pages)
(02/50)

Tara Duncan - L'ultime combat 
Sophie Audouin-Mamikonian
http://www.images-booknode.com/book_cover/494/full/tara-duncan,-tome-12---l-ultime-combat-493535.jpgLe dernier tome de la saga Tara Duncun. Mais pas le dernier de l'univers. Et oui! On nous avait parlé de 10 tomes au début, c'est ensuite passé à 12, et à la fin du dernier, on nous apprend que ce n'est que le début, puisqu'une suite centrée sur le personnage de Cal va continuer l'histoire! 
L'un des derniers posts de ce blog parlait justement du tome 8 et j'ai donc depuis rattrapé le retard. "Contre la reine noire" (T.9), "Dragons contre démons" (T.10) et "La guerre des planètes" (T.11) font parti des rares livres qui me sont passés entre les mains ces dernières années. Notamment, parce que 3 tomes grand format avec autant de pages, ca prend de la place et que malgré tout, ces histoires, elles se lisent vite. J'avais donc lu les 3 tomes à la suite et ca avait été assez agréable. Certains des aspects que je reprochais aux précédents volumes ont été améliorés. Ainsi ces tomes parlent plus de politiques et on peut enfin voir correctement le bal du pouvoir se mettre en branle. Après, ca reste une histoire de teenagers, donc tout le monde a les hormones en ébullition. 
Le tome 12, "L'ultime combat" reste dans la continuité de ces derniers et nous propose des combats avec des intérêts internationaux. Beaucoup de personnages se bousculent, mais on arrive à leur donner de quoi s'exprimer. Et pas mal d'entre eux ont su grandir ou tout simplement évoluer, et j'ai fini par en apprécier certains. L'histoire qui nous est narrée finit pas trop mal la saga, donc on peut se dire que l'on est plutôt content de l'ensemble. Enfin, j'espérais une certaine révélation, qu'on nous promet depuis longtemps, et finalement rien. Ca, par contre, je le digère assez difficilement. 
Bon, ici, une nouvelle fois, toute la petite troupe se retrouve plus ou moins bloquée quelque part et ca dure plus de la moitié du tome. C'est intéressant, mais je me demandais vraiment si ca allait précipiter la fin. C'est un peu le cas, mais l'auteure ne nous a jamais vraiment habitué à nous raconter les grandes batailles sur plusieurs chapitres. Ce que je regrette un peu. 
Il y a un autre point qui m'aura pas mal dérangé pendant finalement la totalité des 12 tomes: la quasi totalité des personnages (il doit bien avoir quelques exceptions qui ne me viennent pas en tête, là de suite) ont des réactions ou paroles dignes d'adolescents (ca arrive au moins une fois à tout le monde). Et ils ont quasiment tous les hormones qui les démangent, mais dans le sens, beaucoup beaucoup. Il se fait alors sentir un manque cruel de diversification dans la manière de décrire les sentiments et autres pulsions qui peuvent animer tout un chacun. On pourrait se cacher dernière le fait que les Autremondiens ont une façon de vivre bien à eux, mais c'est pareil pour les Terriens ou habitants d'autres planètes. Cette manière de montrer les sentiments ne m'a pas aidé à aller au-delà du fait que je lisais un livre pour ado. Donc, en ce sens, il remplit très bien le rôle qui est le sien: raconter une histoire qui parle aux ado qui ont les hormones qui les démangent beaucoup, beaucoup. Ce qui n'était pas vraiment mon cas à cet âge-là, et je ne suis pas la seule dans ce cas. 
La fin des aventures de Tara Duncun m'ayant malgré tout plutôt plu, je tenterai surement de lire la suite. Je dois bien avouer que j'ai bien envie de connaitre cette fameuse révélation, mais aussi ce qu'il advient de personnages que j'apprécie (comme Archange et Mara). 



A book based on a true story (un livre inspiré d'une histoire vraie)
(03/50)

Un chat des rues nommé Bob
James Bowen
http://roman-tic.e-monsite.com/medias/images/un-chat-des-rues-nomme-bob.jpgL'histoire vraie d'un jeune homme britannique, ancien toxicomane, qui va un jour aider un chat qu'il a trouvé mal au point près de chez lui et qui ne le quittera plus. Cette rencontre lui permettra alors de donner un autre sens à sa vie. 
A la base, je voulais offrir ce livre à ma mère pour Noël, elle qui s'est prise de passion pour le chat des voisins qui semble considérer notre maison comme sa résidence secondaire. Mais le libraire chez qui je l'avais commandé n'arrivait jamais à le recevoir. C'est donc près de 2 mois plus tard que je l'ai enfin eu entre mes mains, et que finalement, j'ai décidé de me le garder. 
L'auteur ne nous cache pas grand chose de son parcours. Il nous narre sa vie peu reluisante sans en oublier les sombres moments. Il souhaite avant tout nous expliquer qui il est vraiment et il ne cherche pas à enjoliver la réalité. On sent qu'il a pris du temps pour se poser et réfléchir sur sa vie. A aucun moment, il n'accuse qui que ce soit, sauf peut être lui même. Il tente d'expliquer les choses, le plus objectivement possible, sans les excuser. Une vision humble sur une vie que l'on tente de redresser, en essayant d'affronter ses propres faiblesses, et en n'oubliant pas de remercier avec le plus d'amour possible cet être que la providence semble avoir envoyé. 
Un récit touchant, sans verser dans le sentimentalisme, qui dépeint avec justesse la réalité de la rue et de la toxicomanie, et surtout de l'amour entre deux êtres blessés. 
Je me procurerai la suite de leurs aventures un de ces jours.



A book more than 100 years old (un livre publié il y a plus de 100 ans)
(04/50)

Traité sur la tolérance
Voltaire
http://ds1.ds.static.rtbf.be/article/image/570xAuto/2/1/7/a733fa9b25f33689e2adbe72199f0e62-1421224407.jpgAprès les tragédies de Paris en Janvier 2015, ce livre a beaucoup fait parler de lui. Alors, que je tentais d'obtenir le livre sur le chat Bob (voir le livre juste au dessus), j'ai vu celui là près du comptoir du libraire. J'ai décidé de me faire ma propre idée à son sujet. 
Jusqu'à maintenant, la seule oeuvre que j'avais lu de cet illustre philosophe français était "Candide" et je n'ai pas le souvenir que la lecture fût difficile. Mais malgré tout, au vu du sujet traité, j'ai eu un peu peur de me retrouver face à un texte assez hermétique. Plus de peur que de mal! Voltaire sait que s'il veut être compris du plus grand nombre, il ne peut se permettre d'user d'un verbe trop compliqué (peut être bien qu'il ne l'a jamais fait d'ailleurs, je ne connais vraiment pas assez son oeuvre, et je dois dire que la philosophie ne me passionne absolument pas). 
Voltaire nous parle d'une affaire s'étant déroulé à son époque du côté de Toulouse. Où un père de famille a été condamné à mort pour avoir tué son fils pour une raison religieuse. L'auteur souhaite ici nous faire comprendre que le procès a été sous le signe du fanatisme religieux ayant aveuglé les hommes de loi, et tente de nous démontrer que les différentes religions n'inculquent pas l'intolérance dont certains croyants font preuve. Ainsi que l'absurdité de tous les contentieux entre les différentes communautés qui pourtant devraient s'entendre. 
Je suis triste de ne pas avoir utilisé mes neurones sur ce genre littéraire depuis si longtemps. Je pense avoir à peu près saisi le sens, mais ma mémoire sélective ne va pas en retenir grand chose. 
Une lecture parlant de religion et des dérives de certains des croyants oubliant souvent les valeurs que l'on tente de leur inculquer. 


A mystery or thriller (un livre policier ou un thriller)
(05/50)

La croix des assassins
Eric Giacometti et Jacques Ravenne
http://ds1.ds.static.rtbf.be/article/image/570xAuto/2/1/7/a733fa9b25f33689e2adbe72199f0e62-1421224407.jpgQuatrième tome ayant pour héros Antoine Marcas, commissaire franc-maçon français (enfin, le cinquième si on considère la préquelle "In nomine" comme le tome 1). 
Je ne lis pas beaucoup de thriller, sauf peut être ceux là, et ceux écrit par Dan Brown. Mais j'ai beaucoup de retard, et n'étant pas vraiment fan de ce genre littéraire, je ne cours pas après. Ce tome était dans ma pile-à-lire depuis sa parution (enfin, depuis que ma mère l'avait lu et me l'avait passé), soit depuis 2008. Il était donc temps que je le lise. 
Que dire de cette nouvelle histoire? Ici, on nous propose une histoire mettant en scène les Templiers et surtout leur fin. Le récit est divisé en très petits chapitres de quelques pages chacun, alternant avec le Moyen-Age et notre époque. La succession entre les deux périodes est très agréable et propose un récit toujours aussi dynamique.
Mais l'histoire en soi ne m'a pas vraiment convaincu. Le héros, plutôt plaisant dans les précédents tomes, semble ne plus trop savoir où il en est après tout ce qu'il lui est tombé dessus, et ca ne lui arrange pas vraiment le caractère. En plus de ca, il se retrouve confronté à un groupe d'individus en plein délire mystique et il est plus ou moins obligé d'en faire parti. La construction des événements est plutôt bancal et l'une des parties les moins passionnantes du récit (qui se rapproche le moins de ce que l'on attend d'un thriller) est malheureusement la plus longue. Tellement longue qu'on finit par se demander comment on peut finir convenablement en si peu de pages. Et c'est bien une fin précipitée et mal gérée qui nous est livrée. Cette fin présente pourtant des idées intéressantes, mais tellement mal racontées. Sans oublier qu'on nous laisse avec un goût d'inachevé des plus désagréables. 
Je me suis rendue compte que 5 autres tomes sont sortis depuis. Je pense bien les lire un jour, mais pas de suite en tout cas (sauf si j'arrive à leur trouver des catégories dans ce challenge). 


Je me fais une petite pose pour avancer quelques mangas et je tenterai de continuer mes lectures finalement assez hétéroclites. 

Mardi 17 février 2015 à 22:56

 Comme dit il y a quelques jours, grâce à la multiplication des simulcasts légaux en France, je me suis remise activement au visionnage (matage) d'animes! Pendant quelques années, je les avais pourtant laissé tomber au profit du live sous forme de dramas ou adaptations au théâtre (enfin, je n'ai pas regardé tant de dramas que ca, surtout du tokusatsu je crois bien XD ). A l'époque, j'étais contente de ne plus avoir d'intérêt pour les animes, comme si c'était comme une avancée d'avoir laissé tomber la 2D pour la 3D... Faut pas chercher! Puis, je ne sais plus vraiment comment, mais j'ai replongé dans cette fameuse 2D (j'ai un souvenir comme quoi quelqu'un sur Tumblr avait montré la ressemblance entre un personnage de l'anime Zetsuen no Tempest et mon acteur préféré, et l'opening avait fini de me convaincre de regarder). Au même moment, l'offre de simulcasts en France commençait à arriver de manière concrète. Si je peux voir des choses légalement, je fais ce qu'il faut. Et entre Wakanim, Crunchyroll, Viewster, Nico Nico, Dailymotion et les semaines gratuites d'ADN, il y a de quoi mater, et ce, gratuitement. Bon, j'avoue, je suis abonnée à Crunchy, mais franchement, 5€ par mois pour un tel catalogue, c'est pas cher du tout. Sans oublier, qu'à un moment, je ne me suis pas connectée pendant près de 3 mois, et Crunchy a gelé les paiements, et m'a offert 3 mois, ce qui veut dire que j'ai pu rattraper les mois payés. 
J'ai maintenant de vrais listes de titres chaque saison pour me retrouver dans les différentes séries. Et ca me ravit au plus haut point XD Les animes m'avaient réellement manqué au final. La possibilité d'histoires sur ce support est tellement plus vaste que ce que peut proposer les dramas. Et ca me fait beaucoup de bien de voir de tout et de rien. Je ne dénigre pas les dramas, non non, mais ce qui est proposé, surtout depuis quelques années, ne me donne pas envie plus que ca. Je n'ai pas totalement laissé tombé la 3D pour autant: je regarde beaucoup de butai (pièces de théâtre) et musicals japonais! 


Danna ga nani o itteiru ka wakaranai ken
(I can't understand what my husband is saying) 
http://img1.ak.crunchyroll.com/i/spire1/8ae563d86b3562a0bd202274a784b2d71412623218_full.jpg
Résumé:
Kaoru est une employée de bureau assidue et passionnée par son travail. Hajime, son mari, est quant à lui un otaku endurci qui ne sort presque jamais de chez lui. Kaoru s'inquiète pour lui, mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, tous les deux s'entendent très bien... 
(Crunchyroll)

Série de 13 épisodes de moins de 4 minutes! Autant vous dire, ca prend pas longtemps à regarder le tout d'une traite. 
Petite série donc, agréable comme tout, où les deux protagonistes principaux nous emmènent dans leur vie de tous les jours. Ils ont leurs différences, on se demande vite pourquoi ils sont ensemble, mais ils s'aiment sincèrement, et forment un charmant petit couple. 
Issu d'un manga à 4 cases, chaque épisode est dense en scénettes drôles et références otaku. Ca va très vite, parfois, un peu trop, mais au moins, on ne s'ennuie pas. Et on s'attache à ces personnages plus ou moins loufoques. 
Pas grand chose à dire pour l'animation, le design, la musique si ce n'est que le tout est agréable à suivre, parfaitement correct pour le format.

Série "tranche de vie" des plus agréables, courte mais dense, avec des personnages sympathiques, dont on prend plaisir à suivre leur vie de tous les jours. 

Lundi 2 février 2015 à 1:16

Ayant découvert ce challenge vers la fin du mois de janvier, je n'avais pas fait d'efforts particuliers pour lire plus. Je ne compte donc qu'un seul livre, celui que je lisais déjà à ce moment-là. 

A nonfiction book (un livre de non-fiction)
(01/ 50)

Les derniers jours des rois 
sous la direction de Patrice Gueniffey
http://ecx.images-amazon.com/images/I/51oObrfnLAL._SY344_BO1,204,203,200_.jpg Livre intéressant sur la mort de certains rois et empereurs français! Une leçon d'histoire sur des faits qui ne sont pas souvent décrit avec une véritable explication du contexte, ainsi que la manière de penser de l'époque. Les meilleurs historiens savent de quoi ils parlent et ils le disent bien. Et ils ne sont pas avares de détails. La lecture est fluide et agréable. On apprend et on ne s'ennuie pas. Déformation professionnelle oblige, le côté médical m'a aussi beaucoup plu.
Pour toute personne appréciant l'Histoire avec un grand H et plus particulièrement les monarques français, ou encore voulant se faire une piqûre de rappel sur le passé de la France. 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast