De temps à autre, j'ai l'impression de me rappeler que j'ai un blog et que je voulais le remplir. Alors, quand le courage me prend d'écrire mes pavés, je me lance.
Quelques mois sont passés depuis mars, et ce challenge ne progresse pas beaucoup. Il faut dire qu'il y a eu un voyage au Japon en mai qui a su m'occuper pendant avril et mai (il faut bien préparer la chose quand on organise tout soi-même) et ensuite, la Japan Expo à Paris a bien rempli une semaine de vacances en juillet. Le fait que ma pile de mangas a commencé à flirter avec les hauteurs a fini de me convaincre qu'il fallait lui consacrer un peu de temps au détriment du reste.
Me voici maintenant mi-aout, et je n'ai rajouté que 5 ouvrages à ma liste. La pile de mangas est redevenue plus raisonnable et la pause dans les publications pendant l'été m'a permis de rattraper le retard. Pendant ce temps, j'ai monté une autre pile, pour les livres de ce challenge. Il ne manque plus qu'à les lire maintenant.
Quelques mois sont passés depuis mars, et ce challenge ne progresse pas beaucoup. Il faut dire qu'il y a eu un voyage au Japon en mai qui a su m'occuper pendant avril et mai (il faut bien préparer la chose quand on organise tout soi-même) et ensuite, la Japan Expo à Paris a bien rempli une semaine de vacances en juillet. Le fait que ma pile de mangas a commencé à flirter avec les hauteurs a fini de me convaincre qu'il fallait lui consacrer un peu de temps au détriment du reste.
Me voici maintenant mi-aout, et je n'ai rajouté que 5 ouvrages à ma liste. La pile de mangas est redevenue plus raisonnable et la pause dans les publications pendant l'été m'a permis de rattraper le retard. Pendant ce temps, j'ai monté une autre pile, pour les livres de ce challenge. Il ne manque plus qu'à les lire maintenant.
A book based entirely on its cover (un livre choisi pour sa couverture)
(08/50)
Le mot qui arrêta la guerre
Audrey Alwett - Ein Lee
Synopsis (Nobi Nobi):
Au petit matin, quand le soleil étend ses rayons, que les grues s’envolent vers le ciel et que les carpes se réveillent, le lac Yamagata est le plus bel endroit de la Terre. C’est là que Seï y trace ses plus jolies calligraphies, c’est là que son frère Shigeru y fait ses plus vivants origamis. Mais voilà que le daimyô déclare la guerre à son voisin. Tout homme âgé d’au moins seize ans sera contraint de se battre sous sa bannière. Shigeru devra partir et peut-être mourir. Le jeune Seï va alors tout tenter pour convaincre le daimyô de renoncer à cette guerre. En trois jours, il peindra trois calligraphies. Trois mots pour arrêter la guerre, trois mots pour sauver son frère.
C'est plus précisément pour le dessin en général que j'ai acheté ce volume. Je ne m'étais tellement pas renseignée, qu'une fois entre mes mains, je me suis étonnée de me retrouver avec un livre pour enfants, avec le format qui va avec. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, juste que les aperçus des dessins me plaisaient énormément.
Un très beau conte rempli de poésie et de sagesse. Les deux frères sont attachants et leur histoire et leur combat sont sincèrement touchants. Les dessins tiennent toutes leurs promesses et enchantent le lecteur. Je suis tout particulièrement séduite par les couleurs et jeux de lumière absolument superbes. La dessinatrice sait rendre ces planches vivantes, offrant un vrai régal pour les yeux.
Le tout étant sublimé par l'édition de Nobi Nobi qui, une fois de plus, nous prouve qu'ils savent faire de vrais écrins pour leur publication. C'est un vrai plaisir à tenir entre les mains.
Finalement, pour la Japan Expo, j'ai pu rencontrer la dessinatrice. Ne voulant pas abîmé mon ouvrage, je ne l'ai pas amené. A la place, j'ai pu me procurer le très beau shikishi proposé par l'éditeur. J'ai ainsi pu échanger quelques mots avec cette dame des plus agréables.
Un ouvrage à mettre dans le plus de mains possible!
A book you can finish in a day (un livre qu'on peut lire en un jour)
(09/50)
Le Petit Prince
Antoine de Saint-Exupéry
Je ne pense plus à avoir à présenter ce livre et son résumé, un aviateur qui rencontre un petit garçon dans le désert, il s'agit bien évidement du Petit Prince et celui-ci lui raconte son voyage et ses rencontres. Ce livre tant apprécié à travers le monde. Ce livre que je n'avais lu qu'une seule fois jusqu'à maintenant. Ce livre que je n'avais pas aimé.
On me l'avait offert alors que j'étais enfant, et je n'avais vraiment pas apprécié son absurdité apparente. Je n'avais pas compris ce que ce livre voulait me dire, et ne lui avait trouvé aucun intérêt. Je me devais de lui donner une nouvelle chance une fois adulte. Ce que j'ai enfin pu faire. Ma nouvelle impression est mitigé: j'ai enfin pu apprécier l'histoire par sa critique de l'humanité ainsi que les différentes réflexions qu'elle propose, mais, malgré tout, je reste hermétique à sa poésie. Aussi belle soit-elle, l'oeuvre ne me plait pas plus que ca. Je ne nie pas sa qualité, mais, son style ne me parle pas plus maintenant, qu'il ne me parlait quand j'étais enfant. Et surtout, c'est une histoire bien trop mélancolique pour me plaire.
Je lui redonnerai une chance, un jour. Surement...
A funny book (un livre comique)
(10/50)
Demain j'arrête!
Gilles Legardinier
Synopsis:
Et vous, quel est le truc le plus idiot que vous ayez fait de votre vie ?
Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu'elle n'a pourtant jamais vu – obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier...
Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons-nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?
Une de mes collègues m'avait très très chaudement conseillé un autre roman de cet auteur (Complètement cramé pour ne pas le citer), que j'avais bien aimé. Je me suis donc laissée tenter par d'autres de ses oeuvres.
Une chose est à noter: M. Legardinier est très doué pour nous pondre des personnages plus que hauts en couleur. Je dirai même plus, complètement à part dans leur genre. Le synopsis nous présente une héroïne farfelue, mais ce n'est rien comparé à ce qu'elle accomplit dans le roman. On en vient à se demander où l'auteur va chercher de telles idées. En tout cas, il est très agréable de voir avec quelle facilité ce monsieur a su raconter les déboires amoureux de cette femme.
On se dit qu'aussi bizarre qu'on s'imagine être, on est loin d'arriver au niveau de Julie (ou bien, on ne s'en rend pas compte, et dans ce cas, on plait les gens qui nous côtoient XD). Aussi exagérées que soient ses actions et réactions, on se dit quand même qu'on aimerait avoir autant d'audace qu'elle parfois.
La lecture est toujours aussi agréable et fluide. Le texte est simple et dynamique. On ne s'ennuie pas du tout.
Un bon moment.
A book set somewhere you're always wanted to visit (un livre dont l'histoire se déroule dans un lieu que tu rêves de visiter)
(11/50)
JAPON - Miscellanées
Chantal Deltenre - Maximilien Dauber
Synopsis:
Geisha et cosplay, haïku et mangas, art du thé et voie du sabre, bentô et MacDo, sumo et base-ball, kimono et bondage... Au Pays du Soleil Levant, l'harmonie naît des contraires et les paradoxes conduisent à la voie du zen. Le Japon se visite au gré du vent dans les cerisiers en fleur. Il se découvre dans des instantanés, des estampes délicates. Il ne s'explique pas, il se donne dans une multitude de détails. Il ne se comprend pas, il se ressent au fil de pérégrinations sans but, l'esprit ouvert à mille particularités.
Bon, oui, je triche. Je suis déjà allée au Japon. Six fois pour être plus précise. Mais, je n'ai pas fini d'en faire le tour. Comme je dis toujours, le Japon, c'est comme la France, on en a jamais fini de le visiter. Et donc, c'est parce qu'il me reste encore de nombreuses choses à y voir qu'il reste un endroit que je veux visiter.
Ces miscellanées ne m'ont pas enchantées autant que je l'espérais. De très nombreux points sont pertinents et concis, alors que d'autres m'ont paru très élitistes. Au moins, ce livre n'aura fait découvrir pas mal d'haïku. Je tiens à préciser que j'en suis aussi fan que la poésie... (ironie!!!!). Depuis plus de 15 ans que je côtoie ce pays de plus ou moins loin, je me suis intéressée à sa culture, mais malgré tout, à de nombreux moments, je me suis sentie très dépaysée par ce que je lisais. Surtout sur les paragraphes de certaines oeuvres littéraires (Notes de ma cabane de moine, Cent phrases pour éventails) ou encore quand on tente de nous expliquer des conceptions abstraites propres aux Japonais (tels que le mono no aware ou l'amaé). Très intéressant, mais toujours durs à saisir pleinement.
Par contre, certains aspects plus "moderne" sont décrits de manière maladroite. Par exemple:
OTAKU. Les otaku sont des jeunes vivant en quasi-reclus, s'adonnant jusqu'à l'obsession à leur passion des manga et s'identifiant aux héros des anime, films et séries d'animation, et autres jeux video.
Le mot vient de o (préposition honorifique) et de taku (chez soi). Ce mode de vie touche désormais toute une partie de la jeunesse japonaise.
Le quartier d'Akihabara (d'après le nom de la station de métro), surnommé Akiba, est réputé pour être le repaire des otaku, également de nouvelles technologies.
Un terme plus récent, hikikomori, désigne au Japon ces personnes qui restent cloitrées chez elles. Mais elles ne sont pas toutes fanatiques des mondes virtuels.
Je ne me lancerai pas dans les explications du pourquoi ce paragraphe me hérisse le poil au plus haut point, mais il est assez triste de voir autant d'imprécisions sur des termes si commun, alors que d'autres bien plus complexes semblent bien expliqués.
Il est dit aussi que le premier chef-d'oeuvre du studio Ghibli est Nausicaa de la vallée du vent sorti en 1984. Or le studio n'a été créé qu'en 1985. Je suis pointilleuse, mais c'est quand je vois les approximations sur les sujets que je connais que je me mets à douter du reste du livre.
Au vu du contenu très poussé de certains paragraphes élitistes, on peut se dire que l'ouvrage est avant tout adressé aux personnes appréciant les aspects les plus anciens du Japon. Il est donc dommage de voir autant d'erreurs sur les aspects les plus modernes de l'archipel.
Allez, un dernier pour la route sur le paragraphe du MANGA avec ce magnifique jugement: "Du merveilleux Quartier lointain de Jiro Taniguchi au récit bas de gamme de Dragon Ball en passant par Death Note..." (et je ne suis pas fan de DB pourtant).
A book based on or turned into a TV show (un livre inspiré de/qui a inspiré une série télévisée)
(12/50)
Le roman de Jiraiya
Akira Higashiyama - Masashi Kishimoto
Synopsis:
Le village de Ton est anéanti ! Seule l’utilisation d’un sort interdit peut expliquer sa disparition. Naruto et Tsuyu sont chargés d’enquêter sur la disparition du village, mais un imprévu les fait changer de mission : Renge aurait déserté le village. Ils doivent le retrouver pour le supprimer…
Jiraya rapporte cette mission difficile, entre devoir et amitié, dans son Récit qui inspirera Minato Namikaze, son élève, dans le choix du prénom de son fils, le Naruto que nous connaissons bien !
On se doute bien qu'il ne faut pas s'attendre à de la grande littérature avec ce roman, et en effet, ses dialogues très enfantins sont au rendez-vous. Il est quand même plaisant de découvrir cette histoire qui a fait beaucoup parlé d'elle dans les pages du manga Naruto. La lecture est bien évidement très aisée et rapide. A l'instar de l'oeuvre principale, le roman divertit avec une galerie de personnages agréables. On s'amuse à trouver les similitudes avec l'histoire de son "auteur", Jiraiya". La fin de l'ouvrage semble plutôt précipitée, donnant un gout d'inachevé qui m'a un peu déçu. On s'est donné la peine de détailler certains personnages, mais on ne les exploite pas entièrement. Dommage.
Pour les fans du manga originel, qui retrouveront l'univers des ninjas avec plaisir.
(10/50)
Demain j'arrête!
Gilles Legardinier
Synopsis:
Et vous, quel est le truc le plus idiot que vous ayez fait de votre vie ?
Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu'elle n'a pourtant jamais vu – obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier...
Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons-nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?
Une de mes collègues m'avait très très chaudement conseillé un autre roman de cet auteur (Complètement cramé pour ne pas le citer), que j'avais bien aimé. Je me suis donc laissée tenter par d'autres de ses oeuvres.
Une chose est à noter: M. Legardinier est très doué pour nous pondre des personnages plus que hauts en couleur. Je dirai même plus, complètement à part dans leur genre. Le synopsis nous présente une héroïne farfelue, mais ce n'est rien comparé à ce qu'elle accomplit dans le roman. On en vient à se demander où l'auteur va chercher de telles idées. En tout cas, il est très agréable de voir avec quelle facilité ce monsieur a su raconter les déboires amoureux de cette femme.
On se dit qu'aussi bizarre qu'on s'imagine être, on est loin d'arriver au niveau de Julie (ou bien, on ne s'en rend pas compte, et dans ce cas, on plait les gens qui nous côtoient XD). Aussi exagérées que soient ses actions et réactions, on se dit quand même qu'on aimerait avoir autant d'audace qu'elle parfois.
La lecture est toujours aussi agréable et fluide. Le texte est simple et dynamique. On ne s'ennuie pas du tout.
Un bon moment.
A book set somewhere you're always wanted to visit (un livre dont l'histoire se déroule dans un lieu que tu rêves de visiter)
(11/50)
JAPON - Miscellanées
Chantal Deltenre - Maximilien Dauber
Synopsis:
Geisha et cosplay, haïku et mangas, art du thé et voie du sabre, bentô et MacDo, sumo et base-ball, kimono et bondage... Au Pays du Soleil Levant, l'harmonie naît des contraires et les paradoxes conduisent à la voie du zen. Le Japon se visite au gré du vent dans les cerisiers en fleur. Il se découvre dans des instantanés, des estampes délicates. Il ne s'explique pas, il se donne dans une multitude de détails. Il ne se comprend pas, il se ressent au fil de pérégrinations sans but, l'esprit ouvert à mille particularités.
Bon, oui, je triche. Je suis déjà allée au Japon. Six fois pour être plus précise. Mais, je n'ai pas fini d'en faire le tour. Comme je dis toujours, le Japon, c'est comme la France, on en a jamais fini de le visiter. Et donc, c'est parce qu'il me reste encore de nombreuses choses à y voir qu'il reste un endroit que je veux visiter.
Ces miscellanées ne m'ont pas enchantées autant que je l'espérais. De très nombreux points sont pertinents et concis, alors que d'autres m'ont paru très élitistes. Au moins, ce livre n'aura fait découvrir pas mal d'haïku. Je tiens à préciser que j'en suis aussi fan que la poésie... (ironie!!!!). Depuis plus de 15 ans que je côtoie ce pays de plus ou moins loin, je me suis intéressée à sa culture, mais malgré tout, à de nombreux moments, je me suis sentie très dépaysée par ce que je lisais. Surtout sur les paragraphes de certaines oeuvres littéraires (Notes de ma cabane de moine, Cent phrases pour éventails) ou encore quand on tente de nous expliquer des conceptions abstraites propres aux Japonais (tels que le mono no aware ou l'amaé). Très intéressant, mais toujours durs à saisir pleinement.
Par contre, certains aspects plus "moderne" sont décrits de manière maladroite. Par exemple:
OTAKU. Les otaku sont des jeunes vivant en quasi-reclus, s'adonnant jusqu'à l'obsession à leur passion des manga et s'identifiant aux héros des anime, films et séries d'animation, et autres jeux video.
Le mot vient de o (préposition honorifique) et de taku (chez soi). Ce mode de vie touche désormais toute une partie de la jeunesse japonaise.
Le quartier d'Akihabara (d'après le nom de la station de métro), surnommé Akiba, est réputé pour être le repaire des otaku, également de nouvelles technologies.
Un terme plus récent, hikikomori, désigne au Japon ces personnes qui restent cloitrées chez elles. Mais elles ne sont pas toutes fanatiques des mondes virtuels.
Je ne me lancerai pas dans les explications du pourquoi ce paragraphe me hérisse le poil au plus haut point, mais il est assez triste de voir autant d'imprécisions sur des termes si commun, alors que d'autres bien plus complexes semblent bien expliqués.
Il est dit aussi que le premier chef-d'oeuvre du studio Ghibli est Nausicaa de la vallée du vent sorti en 1984. Or le studio n'a été créé qu'en 1985. Je suis pointilleuse, mais c'est quand je vois les approximations sur les sujets que je connais que je me mets à douter du reste du livre.
Au vu du contenu très poussé de certains paragraphes élitistes, on peut se dire que l'ouvrage est avant tout adressé aux personnes appréciant les aspects les plus anciens du Japon. Il est donc dommage de voir autant d'erreurs sur les aspects les plus modernes de l'archipel.
Allez, un dernier pour la route sur le paragraphe du MANGA avec ce magnifique jugement: "Du merveilleux Quartier lointain de Jiro Taniguchi au récit bas de gamme de Dragon Ball en passant par Death Note..." (et je ne suis pas fan de DB pourtant).
A book based on or turned into a TV show (un livre inspiré de/qui a inspiré une série télévisée)
(12/50)
Le roman de Jiraiya
Akira Higashiyama - Masashi Kishimoto
Synopsis:
Le village de Ton est anéanti ! Seule l’utilisation d’un sort interdit peut expliquer sa disparition. Naruto et Tsuyu sont chargés d’enquêter sur la disparition du village, mais un imprévu les fait changer de mission : Renge aurait déserté le village. Ils doivent le retrouver pour le supprimer…
Jiraya rapporte cette mission difficile, entre devoir et amitié, dans son Récit qui inspirera Minato Namikaze, son élève, dans le choix du prénom de son fils, le Naruto que nous connaissons bien !
On se doute bien qu'il ne faut pas s'attendre à de la grande littérature avec ce roman, et en effet, ses dialogues très enfantins sont au rendez-vous. Il est quand même plaisant de découvrir cette histoire qui a fait beaucoup parlé d'elle dans les pages du manga Naruto. La lecture est bien évidement très aisée et rapide. A l'instar de l'oeuvre principale, le roman divertit avec une galerie de personnages agréables. On s'amuse à trouver les similitudes avec l'histoire de son "auteur", Jiraiya". La fin de l'ouvrage semble plutôt précipitée, donnant un gout d'inachevé qui m'a un peu déçu. On s'est donné la peine de détailler certains personnages, mais on ne les exploite pas entièrement. Dommage.
Pour les fans du manga originel, qui retrouveront l'univers des ninjas avec plaisir.